Dans la ville d’Arequipa surnommée ville blanche, ce couloir sombre éclairé par un puits de lumière était inspirant. Me positionnant ainsi l’ouverture de cette porte devenait une scène et le trou au plafond faisait office de projecteur… Quand les musiciens arrivent, la photo est là ! Une image qui fait tout suite sens pour moi qui ai passé des années comme guitariste sur une scène de théâtre.
Ayant remarqué que les deux jeunes hommes m’avaient vu je remonte les marches pour aller à leur rencontre et leur monter le cliché. On me questionne souvent pour savoir si je demande la permission aux gens pour les prendre en photo, et je dirais qu’en réalité c’est plutôt l’inverse qu’il se passe. Je les prends en photo, ce qui me donne la permission d’aller leur parler. Ainsi ces musiciens ont aimé l’image que je leur ai présentée et étaient très contents que l’on puisse échanger nos coordonnées. Nous sommes aujourd’hui encore en contact sur les réseaux sociaux.