Valparaiso est une ville construite sur le flan de ses collines que l’on appelle « Cerros ». Généralement c’est une ville où l’on ne trouve pas de neige, mais cela n’empêche personne de dévaler les pentes. Nous sommes ici sur le « Cerro Bellavista » et l’on aurait pu tout à fait se trouver sur le « Cerro Alegre » tant la joie des enfants qui s’exprimait ce jour-là était manifeste. Ce garçon fait partie d’un groupe de cinq, ils descendaient la rue à toute blinde, juchés sur leurs bolides, avant de revenir en haut de la côte en portant leurs engins, tout cela en boucle et amicalement accompagnés d’un chien jouant le même manège. Je ne sais pas si c’est ainsi que naissent les vocations de pilotes de formule 1, toujours est-il que je viens de me rendre compte seulement maintenant en écrivant ces lignes que la rue porte en réalité le nom de « Ricardo de Ferrari » !
Texte associé :
A fond la camionnette
Je suis Brigitte Bardot
En 1967
Je suis James Dean, je suis beau
J’fais la une des gazettes
Youpi, le vent dans la houppette
Youpi, à fond la camionnette
Non, non, non, non rien ne m’arrête
J’ai Fangio dans le sang
Je suis dans l’trio de tête
Ayrton Senna, les plus grands
J’en mets plein les mirettes
Youpi, le vent dans la houppette
Youpi, à fond la camionnette
Non, non, non, non rien ne m’arrête
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