Quand nos pieds nous incitent
À suivre d’autres chemins
Religions implicites
Qu’on porte sur nos reins
Paradigmes qu’on délite
Vers de nouveaux matins
Quand nos cœurs vibrent pour
Des corps et de la chair
Savoir est un poids lourd
On veut voler comme l’air
Libérer notre amour
En goûter même l’amer
Mais y’en a qui ne comprennent pas
Qui ne voient pas, qui ne veulent pas
Toujours il y en aura, sur nos merveilleux chemins
Quand on quitte son village
Foulant d’abord son cœur
Laissant sur le rivage
Le trop plein de ses peurs
Dans les provinces de l’âge
S’écartent nos erreurs
Quand aux premières lueurs
S’éveille un ciel d’azur
Et la joie des sueurs
Qui guide nos « pas-sûrs »
Nos chemins de rêveurs
Se changent en aventures
Et y’en a qui ne suivent pas
Qui ne voient pas, ne risquent pas
Toujours il y en aura, sur nos merveilleux chemins
Quand on ne cherche plus
Le sens de tout et rien
Loin de sciences superflues
Qui font perdre le lien
On est sage farfelu
Ou bien on le devient
Quant au choix des maisons
Qu’on rencontre en chemin
Là, personne n’a raison
Et personne n’en sait rien
Nous les précieux maillons
D’une chaîne d’amour sans fin
Et y’en a qui n’acceptent pas
Qui ne voient pas, qui n’entendent pas
Toujours il y en aura, sur nos merveilleux chemins
© sacem 2017