Plus tu es dure et moins je suis sûr
Moins tu es douce et plus j’ai la frousse
Et la poisse me terrasse, dans la poitrine la glace
Tu me piles, tu m’effaces
Quand elle rugie, de peur je pâlie
Elle s’adoucie, d’amour je m’allie
Mais les lames acérées de son regard d’acier
Me tranchent l’herbe sous le pied
Suis-je assez fort ? Mais si faible parfois
J’ai sur mon corps l’entaille de ses doigts
Et je fais bonne figure, coups-durs sous les coutures
Depuis l’temps que ça dure
Il fallait bien que je m’entraine
Mais si je pouvais revenir
Rejouer la partie
Je miserais tout sur la prochaine
Pour voir un nouvel avenir
Avec toi pour amie
Moins tu me serres, plus je me dessers
Plus tu me lâches, moins je me relâche
Et je mène la bataille l’entrave dans les entrailles
Sur une voie qui déraille
La vie est longue, si courte à la fois
Quand chaque seconde elle impose sa loi
Il siffle à mes oreilles, jusqu’au bout des orteils
Une douleur sans sommeil
Il fallait bien que je m’entraine
Mais si je pouvais revenir Rejouer la partie
Je miserais tout sur la prochaine
Pour voir un plus bel avenir
Avec toi pour amie
Quand on me presse, je verse dans le vase
Quand tout m’oppresse, quand la coupe est rase
La douceur en déroute, une douleur pour la route
Je m’en ressers une goutte
Si tu es fière, moi j’ai honte parfois
Quand mes prières rêvent d’une autre toi
Et l’on fait bonne figure, coups-durs sous les coutures
Depuis l’temps que ça dure
Il fallait bien que l’on s’entraine
Sans cesse encore revenir
Rejouer la partie
Jusqu’à parier sur la prochaine
Et voir s’apaiser l’avenir
Avec toi pour amie